[Review KS] Once Upon a Line : une aventure irrévocable !

L’innovation dans le monde du jeu de société n’est pas quelque chose de simple. Or, la description de Once Upon a Line sonnerait un peu comme ceci : « Un jeu narratif et coopératif qui joue avec les mots pour donner la sensation d’un livre dont vous êtes le héros à l’aide de cartes à gratter ». Si vous avez un peu de mal à vous rendre compte du jeu avec seulement cette description, c’est normal, car c’est bien un OLNI (Objet Ludique Non Identifié) qui nous arrive dans le cadre d’une campagne de financement participatif sur Kickstarter. Campagne attendue depuis longtemps par tous les joueurs ayant pu essayer le jeu lors de diverses manifestations et salons. Que l’on aime ou pas, l’originalité de Once Upon a Line est indéniable !

Article écrit à quatre mains entre Arnaud et Loïc.

L’univers de Once Upon a Line

Le monde de Kell

Un papillon gigantesque se pose sur un bâtiment de la cité de Kell.

Nous sommes environ en l’an 2700. La Terre a été dévastée par un cataclysme de grande ampleur qui a rayé de la carte pratiquement tous les mammifères. Seuls quelques dizaines de milliers d’êtres humains ont perduré et survivent avec moins de technologies, comme des siècles en arrière.

Ce chamboulement planétaire a cependant bien profité aux insectes, qui ont pu se développer presque sans limite. Au point qu’il n’est pas rare de croiser des fourmis de la taille d’un cheval, ou des papillons capables de casser un habitat en bois simplement en se posant dessus. Les humains, au milieu de ce nouvel équilibre, sont devenus des proies.

Les araignées de Once Upon a Line peuvent faire plusieurs mètres de haut !

Près de Florence, en Italie, un groupe de survivants a toutefois découvert une zone peuplée d’insectes dociles. Ils y fondèrent une cité, nommée Kell. Et après recherches, ils découvrirent qu’une substance naturelle, la polénine, produite à cet endroit, rendait les insectes suffisamment malléables pour en faire des insectes de compagnie. Ou tout du moins, pour en faire l’élevage. La polénine fût alors synthétisée sous forme de granules qui, une fois données aux insectes, permettait d’en prendre le contrôle.

Vous êtes des Soufflerimes

Mais vous, vous n’appartenez pas à ce monde. Non, vous êtes des Soufflerimes. Des êtres supérieurs, éthérés, qui prennent soin des différents mondes, dont celui de Kell. Et quand une tragédie est sur le point de survenir dans un monde, vous prenez le contrôle psychique de quelques-uns de leurs habitants pour tenter de corriger le cours du destin et prévenir ces catastrophes.

Et évidemment, une tragédie risque de survenir dans la cité de Kell, et vous êtes là pour y remédier.

Comment jouer à Once Upon a Line ?

Avertissement de rigueur

Commençons par l’habituel avertissement : nous avons joué sur un prototype de Once Upon a Line. Cela signifie que le matériel, les illustrations, voire les mécaniques, peuvent évoluer d’ici à la version définitive. La plupart du temps, ces évolutions restent néanmoins mineures.

Nous avions des fiches de démo que vous verrez en photo dans cet article et qui ne seront pas dans le jeu final. Elles n’ont été créées que pour les reviews du jeu. Nous avions également des fiches de prologue, le chapitre que vous jouerez lors votre première partie. Nous ne vous divulguerons rien d’autre que nos ressentis sur ce prologue pour ne pas vous gâcher la découverte.

Commencer la partie

Le livret de règles de Once Upon a Line, clair et concis.

Après lecture de la règle qui, pour cette version protoype est déjà grandement avancée, claire et facile à lire, vous commencerez par choisir un chapitre et sa Grille du Destin associée. Ces chapitres se jouent forcément dans l’ordre, en commençant par le prologue, puis en déroulant les chapitres 1 à 5 de la boîte de base de Once Upon a Line.

La Fiche du Destin du scénario de démo, créé uniquement pour les reviews du jeu.

Les Grilles du Destin sont bien évidemment les éléments principaux du jeu, car ce sont ces grilles que vous allez gratter pour faire évoluer vos Héros, faire vos choix ou encore subir des malus. Sur leur verso, vous trouverez un récapitulatif du chapitre, vos objectifs principaux, les Héros que vous incarnerez et votre inventaire. Toutes vos parties débuteront donc par la lecture du verso de ces cartes et par le grattage de quelques cases imposées révélant le premier mot du chapitre.

Les cartes du chapitre sont posées dans leur support afin de pouvoir y accéder simplement.

Vous devrez également vous saisir du paquet de cartes lié au chapitre (à placer dans un support fourni), d’autant de supports de personnages qu’indiqué au dos de la Grille du Destin, et d’un crayon pour renseigner les objets de votre inventaire ou le nombre de Granules en votre possession.

Sous la grille, des mots…

Les mots |HISTOIRE| et les mots |POUVOIR} sur la Grille du Destin.

Vous allez donc gratter. Et vous découvrirez des lettres. Qui peut être… finiront par former des mots. Ces derniers peuvent être entourés de deux barres comme |CECI|. Ce sont les Mots Histoire, qui permettent de piocher des cartes pour avancer dans l’intrigue. D’autres mots seront encadrés par une barre et une accolade, comme |CECI}. Ce sont les Mots Pouvoirs qui permettent d’utiliser les lettres qui les composent comme autant de points d’expérience pour débloquer de nouvelles tuiles et de nouveaux pouvoirs à vos Héros.

Mais parfois, vous découvrirez aussi des ✋ qui vous obligeront à arrêter de gratter la grille, peu importe le nombre de cases qu’il vous reste à parcourir. Ou pire, des 💀 qui vous imposeront d’arrêter de gratter et qui vous infligeront un malus sous forme d’un ⏳ à gratter en haut de la grille du destin, sur une ligne appelée Ligne de Tragédie. Vous l’aurez compris, une « Tragédie », ce sont plutôt des malus qui vous attendent là-dessous. Mais nous en reparlerons plus loin…

Pour finir, certaines grilles comportent également des cases 🔒 qu’il est strictement interdit de gratter tant que le jeu ne vous le demande pas explicitement. Et des cases ▶ qui sont les premières cases à gratter pour entamer l’aventure.

Non, on ne gratte pas à l’aveugle dans Once Upon a Line !

Un personnage dans son support, avec ses Tuiles Action et sa carte de Pouvoirs.

Pour gratter, vous devez utiliser des Tuiles Action qui sont propres à vos Héros. Dans le prototype, chaque personnage commençait un chapitre avec les 5 mêmes tuiles : des barres de 5, 4, 3, 2 et 1 case.

Comme il n’y a pas de personnage attitré aux joueurs, ni de tour de jeu, vous devez décider collectivement d’où vous souhaitez commencer à gratter votre grille du destin, avec très peu de règles : il faut gratter perpendiculairement d’un mot complètement découvert, avec la possibilité de recouvrir des cases déjà grattées et l’interdiction de recouvrir les cases ✋, 💀 ou 🔒.

D’un mot, à un pouvoir

Cochez les lettres des Mots Pouvoir pour gagner de l'expérience et débloquer de nouvelles compétences.

Les Mots Pouvoirs permettent à vos Héros de monter en compétence. Chacun des personnages possède une carte avec 3 capacités déblocables sous forme de nouvelles tuiles d’Action aux formes ou aux effets différents, ou de pouvoirs activables au cours d’une action. Vos personnages gagnent de l’expérience !

Chacune de ces capacités est associée à un mot (un trait de votre personnage). Vous pouvez alors utiliser les lettres du Mot Histoire que le personnage a découvert pour cocher les lettres du trait qui vous intéresse. Et quand toutes les lettres sont cochées, la capacité spéciale vous sera acquise jusqu’à la fin de la campagne.

D’un mot, à une carte

À la découverte du mot |CHAUMIERE|, il faut piocher la carte correspondante.

Quand vous grattez un Mot Histoire sur votre grille, vous pouvez aller piocher la carte correspondante, celle qui possède les trois premières lettres du mot découvert. Vous avez trouvé une SARBACANE ? Allez piocher la carte SAR. Les cartes ainsi trouvées vous décriront parfois un lieu, parfois des objets…

Chaque carte ainsi révélée vous raconte un morceau de l’histoire et, dans le texte, certains mots sont affichés en CAPITALES. Ce sont les mots que vous devez trouver dans la grille pour avancer. Indice supplémentaire, si le mot en capitale est également souligné, cela signifie qu’il possède une lettre en commun avec le mot vous ayant permis de découvrir cette carte.

Et c’est là que le côté réflexion de Once Upon a Line prendra son envol. Comme les mots ne peuvent pas être écrits en diagonale, mais qu’ils peuvent être écrit à l’endroit comme à l’envers, vous allez commencer à faire des suppositions en vous aidant des lettres déjà découvertes, des | et des } visibles qui indiqueront un début ou une fin de mot. Ou au contraire, en l’absence | et de }, vous déduirez que ces lettres sont en milieu de mot et non à leurs extrémités. Et vous vous rendrez alors compte que le mot que vous cherchez peut être placé à de nombreux endroits sur la grille… Il va falloir que vous émettiez des hypothèses entre vous, et que vous preniez des risques pour les confirmer !

La Ligne de Tragédie

La Ligne de Tragédie et ses sabliers.

Avouez que ça sonne bien, « La Ligne de Tragédie ». On sent tout de suite le côté négatif de la chose, à en avoir des frissons dans le dos, non ?

Un crâne de découvert, c'est une case à gratter dans la Ligne de Tragédie.

Sur cette ligne, présente en haut de chaque Grille du Destin, vous subirez des malus sous chaque ⏳. Sous quelle forme ? Eh bien, ça sera principalement une réduction forcée de la taille des Tuiles Actions du personnage qui a gratté la case. De quoi, avec le temps et les malus qui ne manqueront pas de s’abattre sur vous, réduire vos possibilités et ralentir votre progression. D’autres fois, ça sera la perte d’une action pour le personnage.

D’autres icônes peuvent également apparaître, vous forçant à piocher des cartes, ou vous faisant perdre des points en fin de partie. Nous n’avons pas croisé leur chemin sur ce prototype. Mais nul doute que ça ne sera pas cool pour nos Héros de tomber dessus. Une ligne qui tient votre vie sur un fil !

Des Héros, des actions, des spécificités

Un des malus peut vous demander de condamner une case action, demandant à vous Héros de se reposer plus régulièrement.

Chaque Héros (dans le prototype de Once Upon a Line) commençait avec les 5 mêmes Tuiles Action. Et chaque support de Héros lui permet de jouer 4 actions avant de devoir se reposer. Mais au fil du temps et des malus que vos personnages subiront, ils pourront perdre des cases action. Cela augmentera le nombre de repos qu’ils devront faire pour continuer à avancer.

Et comment font-ils pour se reposer et récupérer leurs Tuiles Action ? En grattant un ⏳ sur la Ligne de Tragédie. Ce qui risque d’amener d’autres malus…

Le Père Fouras passe par là

Le Portail des Défis permet de résoudre les énigmes. Pour celle-ci, la réponse était "CHARGE" (Témoin à charge, les charges positives et négatives, et revenir à la charge).

Sachez aussi que parfois, des cartes vous demanderont de résoudre des énigmes à la « Père Fouras ». Et pour valider votre réponse, vous devrez (encore une fois) gratter des cases sur un « Portail des Défis ». Et en cas d’erreur, de nouveaux malus seront au rendez-vous. Vous pourrez utiliser des indices pour vous aider à trouver la solution des énigmes, et cette dernière vous permettra d’avancer dans l’histoire ou, qui sait, peut-être de gagner des choses ?

En bon témoin, j’accable l’accusé.
En courant, j’attire les opposés.
En revenant, je me permets d’insister.

Pour voir la réponse, cliquez sur l’image.

Comment peut se finir le jeu ?

Encore et toujours des cases à gratter dans Once Upon a Line.

Malgré la diminution de vos Tuiles Action, malgré la perte d’actions possibles avant de devoir se reposer, il n’est pas prévu que vous « perdiez » une partie. Au pire, vous atteindrez la fin de la Ligne de Tragédie, et vous devrez piocher des cartes qui influenceront négativement une des fins possibles de l’aventure.

Et du point de vue des fins de Once Upon a Line, elles sont multiples. Rien que pour la campagne de la boîte de base, ce sont pas moins de 9 fins différentes qui peuvent attendre les joueurs. Car il ne sera pas possible de gratter l’intégralité des grilles du jeu. Vous devrez faire des choix, qui ouvriront des portes et en fermeront d’autres. Et bien sûr, ces choix impacteront la fin de l’histoire.

De quoi donner envie d’y rejouer ! Car bien que vous aurez gratté (et donc détruit) les grilles de jeu, il vous sera possible d’acquérir des « recharges » pour recommencer une campagne, et donc réutiliser tout le reste du matériel de jeu.

Du coopératif à l’état pur

Les mots en majuscules sont à trouver sur les Grilles du Destin.

Vous l’aurez certainement remarqué à ce stade de l’article, je n’ai pas parlé de tour de jeu. Je n’ai pas évoqué non plus de Héros attitré à un joueur. Car ici, tout est partagé entre tout le monde et tout Héro peut jouer (gratter) à n’importe quel moment.

C’est donc pour ça que le nombre de joueurs sur la boîte est indiqué « Pour 1 et plus ». Vous pouvez faire ce qu’il vous plait et jouer à autant que vous le souhaitez. Plus il y aura de monde, plus les échanges seront longs, et plus votre partie prendra du temps. Je vous conseille toutefois de ne pas dépasser les 4 joueurs en simultané, en choisissant soigneusement vos partenaires d’aventure pour vivre une belle et riche expérience, loin du syndrome du joueur Alpha qui choisira tout seul où vous devez aller.

Notre avis sur Once Upon a Line

Once Upon a Line, c’est un peu la promesse de vivre une aventure au travers d’une grille à gratter. Ce jeu n’est clairement pas fait pour tout le monde, mais là où la FDJ annonce que 100% des gagnants ont tenté leur chance, nous sommes persuadés que 100% des personnes qui essayeront Once Upon a Line seront surpris par son originalité et son vent de fraîcheur dans le monde ludique.

Le côté coopératif de Once Upon a Line est renforcé par le fait qu’il n’y a pas de tour de jeu, pas de personnage attitré à chaque joueur. Toutes et tous vont incarner l’ensemble des héros et décider ensemble des choix à faire. Observation et concertation seront les maîtres mots pour optimiser les choix pour les Héros.

L’aspect immuable du grattage confère à la prise de décision une prise de risque plus ou moins grande. Au groupe ou à un individu du groupe de prendre la décision de gratter ici !… ou là …!? Une fois gratté, il n’est plus possible de revenir en arrière, l’échange entre les joueurs est nécessaire, primordial et vital dans cet univers dystopique riche en lieux, personnages, objets… Heureusement, la part d’équilibre entre le hasard et la déduction est très bien dosé avec un bon avantage à la déduction qui vous occupera une bonne partie du temps. Et la notion de fouille, de recherche est matérialisée par le fait de vraiment chercher où peuvent se trouver les mots dans la grille, sous les cases. L’immersion est complètement réussie dans cette mécanique.

L’aspect mots croisés peut nous renvoyer à quelque chose de scolaire, mais l’histoire épique que nous avons entrevue dans ce prototype gomme parfaitement cet aspect au profit du développement de l’imaginaire au travers du récit et des illustrations. À chaque partie, et pour chaque joueur que nous avons fait jouer (de 7 à … 68 ans), ils nous ont tous fait le retour que le temps était passé très vite et qu’ils avaient réellement eu la sensation de vivre quelque chose (en plus de se battre pour être celui qui gratte la carte).

Il y a une recherche permanente chez les auteurs de jeux de société, c’est celle de l’émotion que leur création va générer sur le public de joueurs. Once Upon a Line arrive à créer une émotion de suspens lors du grattage qui peut se rapprocher de celle des jeux d’argent, quand les gratteurs voient et espère se rapprocher du jackpot ! Du suspens dans la grille, où même du stress quand la Ligne de Tragédie s’amenuise et rapproche vos Héros d’une contrainte supplémentaire.

Les grilles à gratter auraient pu être remplacées par des tuiles à retourner, ou encore par une application sur smartphone. Mais non… C’est bel et bien cet aspect définitif du grattage qui fait que Once Upon a Line apporte quelque chose de nouveau dans le mode ludique : l’irrévocabilité des décisions des joueurs. Et ça, c’est un coup de maître.

Ce que nous avons aimé

  • ✅ Une véritable originalité dans le monde ludique, novatrice et facile à prendre en main.
  • ✅ Des cartes à gratter qui rendent chaque décision irrévocable, leur apportant encore plus de sens.
  • ✅ Un parfait équilibre entre prise de risque et la réflexion avant de gratter.
  • ✅ Une douce sensation entre le jeu de rôle et le livre dont vous êtes le héros. Immersif !
  • ✅ Un jeu finalement très accessible ! Même aux joueurs en deçà des 14 ans annoncés sur la boîte (si tant est que l’histoire ne soit pas trop violente pour les plus jeunes).
  • ✅ Un prix très contenu pour le temps de jeu annoncé.

Ce que nous avons moins aimé

  • ❌ Un côté jetable qui peut heurter, mais pas plus que d’autres jeux tels que les Exit, le Dilemme du Roi ou même encore un Gloomhaven qui sont fait pour n’être joués qu’une seule fois.
  • ❌ Quand vous grattez une grille, vous mettez des pelures un peu partout. Évitez de jouer sur un tapis !
  • ❌ Les couleurs utilisées dans le prototype rendent le jeu difficile à lire pour les daltoniens.

Un mot sur la campagne Kickstarter de Once Upon a Line

La campagne

L'histoire de la Lune de Miel débutant dans une Chaumière.

Once Upon a Line sera proposé en financement participatif sur Kickstarter à partir du 17 janvier 2023. Vous pouvez accéder à la campagne à l’aide de ce lien : Campagne Kickstarter de Once Upon a Line.

Les deux auteurs du jeu ont choisi de passer par ce mode de financement pour leur permettre, s’il est un succès, de se donner un peu de marge et de temps pour finaliser leur jeu. Bien qu’ils n’en soient pas à leur coup d’essai (les deux compères ont déjà créé le jeu RagnaRok Star en financement participatif), pour ce nouveau projet, ils ont décidé de se faire accompagner de l’éditeur Lucky Duck Games. Ces derniers se chargeront de la gestion de la campagne Kickstarter, de la logistique internationale et mettront à disposition leurs contacts pour la traduction du jeu en anglais. En parallèle, les deux auteurs et leur maison d’édition Perte & Fracas se chargeront de finaliser le jeu et de toute la logistique en francophonie.

4 boîtes pour 4 campagnes

Les grilles qui seront contenues dans la boîte de base de Once Upon a Line.

Once Upon a Line, ça sera donc une boîte de base à 39€ TTC qui contiendra tout le matériel de jeu (grattoir, tuiles action, supports, etc.) et la campagne principale (cartes et grilles à gratter). Cette dernière est d’ailleurs calibrée pour 16 heures de jeu minimum.

Et lors de la campagne, 3 autres campagnes seront proposées à la vente. Leur prix précis n’a pas été communiqué, mais une fourchette de, je cite, « moins de 100€ TTC » pour la totale a été annoncée. Ce qui ramène les campagnes supplémentaires à 20€ TTC environ. Sachant qu’une campagne sera composée de ses cartes, et de ses grilles à gratter.

Il faudra rajouter à tout ça les frais de port, qui seront de l’ordre de 10 à 15€ si vous prenez toutes les campagnes.

Once Upon a Line, un jeu jetable ?

Oui et non. Alors certes, les grilles ne sont utilisables qu’une seule fois. Mais vous aurez la possibilité de commander de nouvelles grilles pour re-tenter l’aventure et découvrir les différentes fins possibles. Tout le reste du matériel (tuiles, cartes, etc.) restant réutilisable à volonté. Ces recharges seront proposées entre 5€ et 8€ selon les campagnes. De quoi rejouer donc, mais aussi de quoi faire un achat de jeu groupé et se passer la boîte entre amis avec les recharges prises pour cet effet.

Fiche technique de Once Upon a Line

La boîte de base de Once Upon a Line.

Entendu lors des parties

  • « Le mot peut être là, regarde ! … Mais aussi là… Ha tient, et là aussi… Ha ben ça ne va pas être simple ! »
  • « Moi, j’aurais gratté au-dessus du R. » – « Et moi, je te parie que c’est en dessous, ça rentre aussi. »
  • « Non, je ne gratterai pas là. Si tu y tiens vraiment, tiens, tu prends la grille, tu grattes et tu assumes ! Et si c’est pas ça ce soir, tu dors sur le canap’ ! »
  • « NOYER… Je suis sûr qu’il est sur le Y de VOYAGE ! … Ha… Non… Bon alors c’est bon, on gratte à côté du O… Et flute ! Bon c’est sûr maintenant, c’est sur le R. Mais gratte à l’envers, les auteurs sont tellement tordus qu’ils n’ont pas dû l’écrire à l’endroit ! … Ha ben si, mais ils sont dans nos têtes où quoi ? »

Informations sur cet article

Article : Non rémunéré / Prototype : Prêté par l’éditeur / Liens : Affiliés

Si vous souhaitez soutenir ce blog (que je souhaite conserver sans publicité), vous pouvez utiliser mes liens Philibert et Ludum pour commander vos jeux. Pour toute commande passée après avoir cliqué sur un de ces liens, je recevrai une petite commission (qui ne modifie pas votre prix d’achat). Elle me permettra de faire fonctionner ce blog et de l’améliorer.

Arnaud Le Ludopathe

Amateur d'eurogames, de jeux de placements d’ouvriers, de jeux de programmation ou encore de jeux narratifs, j'aime partager mes découvertes avec tout mon entourage. Véritable virus ludique, j’ai contaminé toute ma famille, mes amis et mes collègues de boulot !