Cascadia est une invitation au voyage dans des paysages à composer vous-même et à la rencontre d’animaux que vous aurez choisi d’implanter sur votre chemin. On est ici sur la définition d’un jeu zen, pour toute la famille, dont la profondeur n’a d’égal que la beauté. Venez, je vais vous guider dans l’exploration de Cascadia !
Article : Non rémunéré / Jeu : Acheté / Liens : Affiliés
Quelle est la promesse de Cascadia ?
Destiné à toute la famille, Cascadia est un jeu de pose de tuiles et d’objectifs à atteindre. Une fois le nombre de tuiles maximum atteint chez chaque joueur, la fin de partie est déclenchée. Le paysagiste-animalier ayant le plus de points avec ses objectifs et la composition de son paysage l’emporte.
Nous allons le voir dans la suite de cet article, mais je trouve que cet objectif de jeu familial est bien atteint. Les parties sont plutôt contenues et plafonnent aux alentours de 45 minutes. Les choix ne sont pas trop compliqués et la multiplicité de façons de marquer des points fait qu’il y a toujours des prises satisfaisantes.
Ce faisant, Cascadia ravira également les joueurs plus avertis, qui auront à cœur d’optimiser leur paysage afin de maximiser toutes les méthodes permettant de marquer des points.
En gros, comment se joue Cascadia ?
Mise en place
En guise de préparation d’une partie de Cascadia, il faut sélectionner au hasard un certain nombre de tuiles faune (en fonction du nombre de joueurs), et prendre une tuile de départ. Quatre autres tuiles sont disposées au hasard au centre de la table, et chacune se voit associé à un animal pioché dans le sac. Tirez au hasard, autant de cartes objectifs qu’il y a d’espèces d’animaux et placez-les au centre de la table. Vous êtes prêts !
Un tour de jeu
À partir de là, le jeu sera une succession de tours, ou chaque joueur sélectionnera un duo de tuile de faune et de pion flore pour le positionner dans son espace de jeu. Les éléments sélectionnés sont immédiatement remplacés et c’est au joueur suivant de jouer.
La dualité faune/flore
Les tuiles de flore peuvent être placées sans aucune restriction. Cependant, chaque joueur aura à cœur de créer des biomes (montagne, plein, forêt, etc.) les plus grands possibles. Car seul le biome le plus grand rapportera des points avec un bonus supplémentaire s’il est plus grand que tous les autres biomes du même type chez les autres joueurs.
Les jetons d’animaux, eux, doivent être placés sur un biome libre leur correspondant. Et les points qui rapportent dépendent des cartes d’objectifs tirées en début de partie. Ces objectifs dépendent toujours du placement de ces animaux par rapport aux autres. Certains biomes ne peuvent contenir qu’un seul type d’animal, et quand un jeton y est déposé, le joueur gagne une pomme de pin.
Ces pommes de pin peuvent-être conservées pour la fin de partie et rapporteront un point chacune, ou être dépensées en tant que joker lors de la sélection des tuiles pour avoir la liberté de choisir n’importe quel biome et n’importe quel animal parmi les huit proposés.
Nous avons donc deux plans de jeux intrinsèquement liés : celui des paysages où il faut faire de grands espaces identiques, et celui des animaux où il faut les positionner en fonction des autres jetons faune déjà positionnés.
Fin de partie
Il y a tout pile le bon nombre de tuiles dans le jeu pour que chaque joueur joue vingt tours, synonyme de vingt jetons faune et de vingt jetons flore chacun. Donc, dès que la pioche est vide, la partie s’arrête.
Le comptage des points peut faire un peu peur lors des premières parties, car il y a plein de petits éléments à prendre en compte sur le bloc de score fourni. Cela donne une grosse addition finale pour savoir qui a gagné, et une petite impression de soupe de points, mais ça s’est rapidement estompé de notre côté.
Qu’est-ce que j’ai pensé de Cascadia ?
J’ai été séduit par Cascadia qui est un jeu plutôt facile à prendre en main pour à peu près n’importe quel public de joueurs. À l’instar d’un Kingdomino, il peut être joué aussi bien en famille qu’entre joueurs avertis.
Dans le premier cas, les joueurs familiaux prendront plaisir à construire un paysage et y déposer les animaux correspondants pour essayer de faire des points, sans prise de tête.
Dans le second cas, les joueurs plus avertis y trouveront un jeu dans lequel le choix des tuiles et leur positionnement et la dépose de l’animal seront autant de choix cruciaux pour optimiser leur zone de jeu. L’utilisation du joker de la pomme de pin sera vital pour maximiser un objectif. Et la surveillance des voisins pour gagner le bonus de la zone la plus grande sera de rigueur.
La multitude d’objectifs possibles pour chaque espèce d’animaux permet d’avoir des combinaisons suffisamment variées à chaque partie. Cela participe à la rejouabilité de Cascadia en garantissant qu’aucune partie ne se ressemble vraiment.
Rajoutons à ça un travail illustration très réussi qui apporte un réel plaisir à sortir le jeu et avoir tous les éléments s’imbriquer en cours de partie !
Seule petite ombre au tableau, le gameplay qui peut sembler un peu répétitif à la longue. Je prends, je pose, je prends, je pose… Le plaisir de Cascadia réside dans l’optimisation de la construction, du paysage et des animaux à y déposer. Et pour moi, ce plaisir est réellement présent.
Ce que j’ai aimé ✅
- Un jeu zen en toutes circonstances
- Des règles et un gameplay abordables
- Un jeu passerelle qui peut être joué par tous les profils de joueurs
- Des illustrations réussies
- Un nombre d’objectifs suffisamment variés
Ce que j’ai moins aimé ❌
- Une sensation de soupe de points lors des premières parties
- Un gameplay qui peut paraître répétitif, mais le plaisir est ailleurs
Fiche technique de Cascadia
✍️ Auteur : Randy Flynn
🎨 Illustratrice : Beth Sobel
🏭 Éditeur : Lucky Duck Games
🚚 Distributeur : Neoludis
🎭 Nombre de joueurs : De 1 à 4 joueurs
🎂 Age : À partir de 10 ans
⏱️ Durée : 45 minutes environ
💶 Prix : 35 €
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Arnaud Le Ludopathe
Amateur d'eurogames, de jeux de placements d’ouvriers, de jeux de programmation ou encore de jeux narratifs, j'aime partager mes découvertes avec tout mon entourage. Véritable virus ludique, j’ai contaminé toute ma famille, mes amis et mes collègues de boulot !