Ahh, les contes de fées… Once Upon a Draft nous remémore ces véritables piliers de la culture populaire. Que ce soit en films d’animation, en films live, en jeux (de société ou vidéo), ils sont omniprésents. Pour nous « accompagner » dans notre jeunesse, qu’ils disaient. Désormais adultes, nous vivons encore et toujours entourés de ces merveilles. Mais que se passe-t-il quand ces personnalités doivent rendre des comptes ? Eh bien, nous allons voir…
ℹ️ Cet article est un avis 100% honnête, non rémunéré, rédigé à partir d’un jeu offert par l'éditeur. Pour soutenir notre travail, quelques liens sont affiliés.
Once Upon a Draft, qu’est-ce que c’est ?
Once Upon a Draft est, comme son nom l’indique, un jeu de draft et de deckbuilding. Ne partez pas, je vous vois au fond de la classe déjà soupirer à l’idée de composer un deck. « C’est compliqué », qu’ils disaient. Et c’est vrai, les deck builders et les jeux de draft ne sont pas toujours aisés, pas « friendly » selon les jeunes. Mais ne vous en faites pas : ici, tout comme dans un challenger par exemple, le but est de faire simple tout en proposant une profondeur pour les plus déterminés.
Bien ! Vous vous êtes assis autour de la table, une bière 0% à la main (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, donc nous ne pouvons que vous conseiller celle-ci). Vous prenez cette petite boîte pleine de merveilles. Que ce soit les illustrations ou le packaging, nous sommes clairement dans quelque chose de minimaliste tout en proposant une véritable identité visuelle. Libre à vous de contempler les cartes avant votre première partie. Mais votre humble serviteur ne saurait que trop vous conseiller d’y aller à l’aveugle et de les découvrir sur le champ de bataille.
Une partie de Once Upon a Draft est composée de trois chapitres
- Chapitre 1 : le draft. Les joueurs vont drafter des cartes pour constituer leur deck.
- Chapitre 2 : la confrontation. Place au duel !
- Chapitre 3 : le scoring final. Une farandole de combinaisons et de points.
On parle, on parle, mais il serait temps de se lancer dans une partie, n’est-ce pas ?
Chapitre 1 : Situation initiale
Chaque joueur prend son petit paquet de cartes en main et choisit un personnage parmi la galerie de célébrités. Une fois ce choix fait, vous posez votre carte devant vous avant de passer le paquet au joueur suivant, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une seule carte dans chaque paquet.
Cette dernière est alors défaussée. Mais comment savoir quel personnage choisir, me direz-vous ? Chaque héros dispose de trois caractéristiques :
- Valeur : la puissance de la carte. Plus la valeur est haute, plus elle a de chances de remporter le pli.
- Capacité : un pouvoir spécifique activable pendant les chapitres 2 et 3 (sauf indication contraire).
- Catégorie : la famille de la carte (monstre, pays des merveilles, magie, enfant, etc.).
À vous de choisir en votre âme et conscience pour la suite de la partie. Vais-je constituer un paquet puissant, orienté combo, ou plutôt tactique ? Voyons cela dans le chapitre suivant.
Chapitre 2 : Péripéties
Votre armée de petites créatures est prête, il est temps d’en découdre ! Le premier joueur (souvent celui qui aura vu une licorne en dernier) pose une carte devant lui. Chaque joueur, à tour de rôle, en fait de même. Celui qui a la plus grande valeur remporte le pli. Mais attention, twist : chaque joueur garde ses cartes, même en cas de défaite. Le gagnant du pli reçoit une jolie étoile valant deux points et devient le premier joueur pour le tour suivant (ce qui n’est pas toujours aussi avantageux que l’on pourrait le penser).
Avant de passer au pli suivant, appliquez les capacités de vos cartes. Certaines augmentent leur valeur, d’autres gagnent des points supplémentaires, ou encore neutralisent les cartes adverses. Il est donc important de bien réfléchir à votre jeu, ainsi qu’à celui de vos adversaires, pour ne pas vous retrouver en mauvaise posture ou en boostant une carte de l’un de vos adversaires par inadvertance.
Une fois les cartes épuisées et les points récoltés, il est temps de passer au dernier chapitre.
Chapitre 3 : Scoring final
Chaque joueur retourne l’intégralité de ses cartes et applique les capacités de ses personnages pour maximiser son score : étoiles, cœurs ou cristaux. Une fois le décompte terminé, le gagnant peut savourer sa victoire et rire comme un méchant de conte de fée.
Qu’avons-nous pensé de Once Upon a Draft ?
Once Upon a Draft mêle deckbuilding, stratégie et prise de risque. Autour de la table, les avis sont souvent partagés. Certains adorent la double stratégie (chapitre 2 et chapitre 3), tandis que d’autres trouvent cela restrictif et peu lisible. Pour ma part, le système de création de deck à « double usage » m’a conquis, tout comme les différentes manières de profiter des cartes adverses pour scorer de son côté sans prendre le risque de jouer premier.
Il est vrai que la mécanique où les joueurs ne collectent pas les cartes gagnées dans un pli peut dérouter. Mais la simplicité apparente cache une véritable profondeur tactique.
En revanche, le matériel de Once Upon a Draft a toujours fait l’unanimité : une boîte soignée, des illustrations magnifiques et une qualité de cartes exemplaire. Un grand jeu dans une petite boîte à un prix honnête. Parfait pour animer une soirée entre la raclette de Noël et la choucroute du Nouvel An, ou alors lors d’une virée au ski.
Mais… qu’entends-je ? Ne serait-ce pas encore l’esprit de Noël parmi nous ? Imaginez vous dans dans le plus confortable des canapés, votre sirop de fraise à la main. Vous allumez votre téléviseur cathodique et enfoncez une « K7 Disney » (comme on les appelait), les coussins sont bien tassés, le pitch au chocolat déjà presque terminé, il est temps de s’y plonger… Alors… Allons-y en chanson !
Par une fraiche soirée d’hiver
Autour d’une table, quelques couverts
En attendant la dinde du soir
Un petit jeu sort du tiroir.Dragons, grenouilles ou encore princesses
Ces petits êtres f’ront des prouesses
De main en main, ils danseront
De leur pouvoir, nous enquerrons.
La dinde dore déjà au four
Veuillez, s’il vous plait, accélérer les tours.La magie s’efface
Le deuxième acte est sans merci
Poussez tout, faites de la place
Il est temps de faire le pli.Un cœur pour le gagnant
Mais soyez vigilant
Car vous pourriez bien arranger
Vos compères bien préparés.Une fois cet acte terminé
La dinde croustillante va fumer
Dépêchez-vous ! Déposez tout !
Et commencez à compter !Si les plis sont importants
Les familles le sont tout autant…
La dinde sortie ! L’heure est venue !
Savourons ce festin tant attendu.Le repas est téminé à l’heure du thé
Tous les avis sont plutôt partagés
Ces dames n’y ont trouvé que de beaux crayonnés
Les messieurs, eux, ont diablement apprécié !
Ce que j’ai aimé ✅
- Le design minimaliste du jeu et sa patte graphique
- La rapidité des parties
- Un jeu de pli original tordant le matériel de base
- Le système de marquage des points et son double scoring
Ce que j’ai moins aimé ❌
- Un jeu brouillon au premier abord qui nécessite quelques parties
- Un double scoring qui a pu en rebuter certains
Fiche technique de Once Upon a Draft
✍️ Auteur : Joe Hout
🎨 Illustrateur : Jan Bintakies
🏭 Éditeur : Gigamic
🚚 Distributeur : Gigamic
🎭 Nombre de joueurs : De 3 à 6 joueurs
🎂 Age : À partir de 10 ans
⏱️ Durée : 25 minutes environ
💶 Prix : 15 €
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Nathan Le Ludopathe
Amateur de deck/dice-building, de jeux de rôles, de jeux de logique ou encore de placement d’ouvriers, mes thèmes préférés sont le surnaturel et l'horrifique. Pourtant, je suis devenu ludiste à cause d'une boite d'Unlock!