[Test & Avis] Cascadia Paysages, ajoutez 2 joueurs et du challenge !

Nous en avons déjà parlé ici, Cascadia est un jeu très zen qui s’adresse à un large public de joueurs. Débutants comme confirmés peuvent y trouver leur compte dans ce jeu de construction de tableau et d’objectifs à atteindre. L’extension Cascadia Paysages vient à la fois rajouter la possibilité de jouer jusqu’à six joueurs, ainsi qu’une nouvelle mécanique d’objectif qui va rendre le jeu un peu plus profond, ce qui ne sera pas sans déplaire aux joueurs avertis. Détaillons tout ça ensembles !

Article : Non rémunéré / Jeu : Offert par l'éditeur / Liens : Affiliés

Petit rappel sur Cascadia

Cascadia est donc un jeu dans lequel les joueurs vont piocher des tuiles et des jetons animaux pour construire un paysage et le peupler de la faune qu’ils ont pioché.

Il leur faudra alors correctement agencer les paysages pour remporter des points que l’on va dire de « composition », et intelligemment disposer les animaux sur leurs tuiles pour remporter les objectifs des cartes faunes communes à tous les joueurs. 

Si vous ne connaissez pas le jeu de base, pour aller plus loin dans la description de ce dernier, je vous invite à aller consulter notre article complet sur Cascadia ici.

Une extension, deux nouveautés

Passage de 4 à 6 joueurs et nouveau matériel

Cascadia Paysages apporte la possibilité de jouer jusqu’à six joueurs. Pour ce faire, de nouvelles tuiles paysage, de nouveaux jetons d’animaux et de nouvelles tuiles de départ sont incluses dans la boîte. Vous n’avez pas à réfléchir, tous ces éléments peuvent être ajoutés à votre jeu dès l’ouverture de la boîte. 

Ajouter des joueurs est souvent synonyme d’augmentation du temps de jeu. Il est vrai que les parties vont s’allonger si vous jouez à cinq ou à six joueurs pour dépasser allègrement l’heure de jeu. Cela peut être un frein à l’aspect familial du jeu. Heureusement, Cascadia Paysage propose également une nouvelle règle de partie rapide qui consiste à pré-distribuer cinq jetons faune et cinq jetons flore à chaque joueur. Ces derniers sont dans leur réserve personnelle, et ils doivent être joués quand ils le veulent à la fin de leur tour, comme une action bonus. Ainsi, la partie ne comporte plus que quinze tours, mais chaque joueur pose tout de même ses vingt jetons faune et ses vingt jetons flore. 

En plus de ces éléments de jeu, quinze nouveaux objectifs sont aussi fournis dans Cascadia Paysages (trois pour chaque espèce). Eux aussi peuvent être mélangés aux autres sans attendre. Ils vous permettront d’apporter un peu de renouveau dans la façon de marquer des points avec vos animaux lors de vos prochaines parties.

Le module Paysages

En portant le même nom que l’extension, ce module y est évidemment au cœur. Il apporte de nouvelles manières de marquer des points avec les tuiles de flore sous forme de cartes que les joueurs devront récupérer sous certaines conditions. Par contre, ces cartes sont en nombre limité pour chaque type de flore. Vous voulez du choix ? Récupérez une carte avant les autres. 

Normalement, juste avec cette description, vous avez dû saisir pourquoi Cascadia Paysages rend le jeu un peu plus « joueur ». Entre les nouvelles manières de marquer des points qui rajoutent des branches dans l’arbre de décision des joueurs à chaque tour, et la course aux cartes flore qui rajoute de la tension ainsi qu’une raison supplémentaire de surveiller ses adversaires, c’est clairement à un public plus « joueur » que cette extension s’adresse. 

Du côté du matériel, il y a donc les nouvelles cartes de flore, ainsi que des jolis jetons en bois représentant les cinq biomes possibles : rivières, forêt, marais, montagnes et prairies. Ces jetons en bois sont très sympa et viennent marquer que vous avez déjà pris une carte du type correspondant dans votre zone de jeu, en plus de bloquer définitivement un emplacement faune.

Un jeu, deux boîtes ?

Faisons une petite précision pour terminer ce chapitre : tout le matériel de l’extension Cascadia Paysages rentre dans la boîte du jeu de base. Ça peut paraître anodin, mais ça reste important pour éviter de surcharger les étagères de certains joueurs (dont les miennes, oui !). Bon par contre, ça rentre vraiment tout pile-poil pour fermer le couvercle, un peu entassé.

Pour conclure, Cascadia Paysages, c’est bien ?

Je trouve que oui. Autant, je n’ai pas été emballé plus que ça par la possibilité de rajouter jusqu’à deux joueurs supplémentaires, autant j’ai grandement apprécié la diversité des éléments de jeu que l’extension apporte. Les tuiles flore sont un peu plus diversifiées et les nouveaux objectifs renouvellent un peu la façon de jouer. 

Le module « Paysages », lui, est un vrai plus pour jouer avec des personnes un peu plus aguerries. Sans être un jeu expert non plus, j’ai apprécié de pouvoir corser un peu les parties. Cet ajout se fait sans lourdeur de règles, seulement en prenant un peu plus de place sur la table pour étaler toutes les cartes d’objectifs supplémentaires.

Côté matériel, Cascadia Paysages reste dans la lignée de son grand frère : de bonne qualité. Les illustrations sont toujours dans le même style et me plaisent toujours autant. 

Que dire de plus ? Si vous voulez corser un peu plus le jeu, Cascadia Paysage est une très bonne option. D’autant plus que vous pouvez lancer une partie « normale » avec des joueurs occasionnels sans avoir à trier le matériel.

Fiche technique de Cascadia Paysages