À la découverte du jeu Sail, pirates et kraken, qui chasse qui ?

Bienvenue à bord de Sail, ce petit jeu de plis coopératif pour deux joueurs qui a décidé que naviguer c’était bien. Mais le faire en pleine tempête, poursuivi par un kraken affamé et sans vraiment pouvoir parler à son coéquipier, c’était mieux. En collaborant étroitement, les joueurs devront utiliser leurs compétences et leurs ressources pour naviguer avec succès et échapper aux dangers qui les guettent. Ce jeu est une véritable épreuve de coopération et de stratégie.

ℹ️ Cet article est un avis 100% honnête, non rémunéré, rédigé à partir d’un jeu offert par le distributeur. Pour soutenir notre travail, quelques liens sont affiliés.

Tu prends la voile ou je prends la rame ?

Sail, c’est un jeu de plis coopératif dans lequel vous et votre partenaire tentez de faire avancer votre petit bateau d’un point A à un point B pendant qu’un kraken géant tente de vous faire comprendre que vous n’étiez pas invités à la pool party. Chaque joueur voit une moitié du jeu et a des pouvoirs différents. Ensemble, vous devez jouer des cartes pour réaliser des combinaisons, mais surtout, éviter que le kraken ne vous transforme en carpaccio.

Communication ? Très limitée. Anticipation ? Essentielle. Mauvais choix ? Inévitables. Tensions ? Maximum. On ne parle pas, on anticipe. Et on râle intérieurement. Beaucoup. Parce que bien sûr, l’autre joue LA carte qu’il ne fallait surtout pas. Encore…

À chaque manche, on joue des cartes en simultané, on essaie de comprendre l’autre sans mots et, surtout, on prie pour que le kraken n’ait pas mangé du lion au petit dej’. Le jeu devient rapidement un thriller coopératif silencieux, version aquatique de Un jour sans fin.

Le Kraken, le MVP du jeu (Most Viscious Poulpe)

Ce gros mollusque mal luné, c’est un peu le Terminator des mers. Il avance, il frappe, il détruit. Il n’a qu’un objectif : vous envoyer par le fond plus vite que le Titanic. Il est imprévisible et, surtout, il n’a aucun respect pour votre stratégie.

Vous pensiez avoir trouvé LA combo parfaite ? Le kraken a lu dans vos cartes. Et il a décidé que non. C’est l’ennemi ultime : un boss de fin de niveau qui a spawné dès le tutoriel. Vous pensiez à une croisière tranquille ? Désolé prenez le canot de sauvetage avec les autres.

C’est doux, c’est pastel, c’est un piège en trompe-l’œil

Le style graphique de Sail est racé, parfaitement adapté au thème et adorable. Trop adorable pour ne pas être trompeur. On pourrait croire à un petit jeu chill, cozy, à jouer en peignoir un dimanche pluvieux. FAUX. C’est une guerre psychologique en mer, une bataille spirituelle avec des cartes et des regards accusateurs. La mer est jolie, mais elle veut ta peau ! La DA vous attire comme un appât sirupeux, mais dès la troisième manche, vous jurez sur la tête de votre coéquipier que vous ne reprendrez plus jamais la mer ensemble.

Sail, c’est action ou vérité en haute mer

Sail, c’est un test de couple. Ou d’amitié. Ou de fratrie. Bref, de toute relation humaine que vous pensiez solide. Parce qu’il faudra interpréter les intentions de l’autre, lire entre les lignes, prédire ses mouvements comme un Jedi bourré au Rhum, et souvent… vous planter.

Et c’est là toute la beauté du jeu : ce n’est pas grave de perdre, tant que vous le faites en criant de rire et en traitant l’autre de « Bachibouzouk » ou “Capitaine Haddock de pacotille”.

Finalement, Sail est un bijou pour deux joueurs. Vous embarquez avec ses règles simples, vous souquez avec son style compact (boite et durée), vous chavirez parce qu’il est parfois cruel et, au final, vous accostez car l’ambiance est toujours fun. Il vous fera rire, paniquer, râler et remettre en question votre sens de la navigation. Vous allez vous sentir comme Jack Sparrow et Will Turner un jour de gueule de bois !

Fiche technique du jeu Sail